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Dans un monde ouvert et de plus en plus connecté, le mode collaboratif se généralise dans les projets de recherche développement et innovation, avec des partenaires de tailles, de structures et d’objectifs stratégiques distincts. Si l’on n’y prend garde, cela peut mener à des situations de perte de valeur non anticipées pour certains, notamment les PMEs et startups moins bien équipées que les grands groupes sur le management de la PI.

L’émergence du recyclage intégral change la donne de la stratégie de propriété intellectuelle sur l’ensemble de la chaîne de valeur des matériaux.

L’économie de la rareté est de plus en plus prégnante dans la transition écologique que vivent nos industries. Ceci a pour conséquence l’accent mis sur le cycle de vie des matériaux et sur leurs cas d’emploi. Les exemples ci-dessous, dans l’emballage et dans l’énergie, illustrent le rapprochement technologique en cours entre des secteurs primaires et secondaires qui n’avaient historiquement que très peu d’interactions. La conséquence en est la nécessité et l’accélération des projets collaboratifs trans-sectoriels : ce phénomène avéré affecte fortement la création, l’allocation et les revenus des actifs immatériels nés de ces projets.

Les entreprises gèrent traditionnellement leurs informations confidentielles grâce à des « NDA » et  marquages « confidentiel ». Par conséquent, et alors même que les regards sont tournés vers la protection des données personnelles, le « secret des affaires » est vu par de nombreuses entreprises comme étant « déjà géré ». Mais sur le terrain nous remarquons avec elles que certaines pépites ne sont pas protégées ni estimées à leur juste valeur.

Les secrets d’affaires concernent les informations confidentielles de valeur comme par exemple, les savoir-faire, méthodes, plans stratégiques, etc. qui peuvent, depuis 2018, sous certaines conditions, bénéficier de la nouvelle protection de la loi de 2018 sur le secret des affaires.